En présence seulement
Nos ressources de régulation affective en « haute mer »
Date et heure : Le vendredi 2 juin 2023, à 18h (jusqu'à 21h environ)
Ajoutez cette activité à votre calendrier :
Lieu :
Restaurant
La sirène de la mer,
situé au
114, avenue Dresden
(nom d'un segment de la rue Jean-Talon Ouest), Ville Mont-Royal
Menus végétarien et vegan disponibles (voir la section d'inscription)
À
15 minutes à pied de la station de métro
Acadie
sur la ligne bleue
À partir de la station
Acadie,
il est également possible de prendre
l'autobus 92 en direction ouest
à l'arrêt situé au coin du boulevard de l'Acadie et de la rue Jean-Talon ouest (à 230 mètres de la station Acadie, heures de passage à vérifier), descendre à la rue Clyde et continuer sur 35 mètres jusqu'au restaurant (trajet de 6 minutes en incluant la marche). Vous pouvez également vous rendre sur le
site de la STM pour établir un itinéraire alternatif
Un stationnment gratuit entoure le restaurant.
Inscription : Voir la section Inscription en ligne plus bas
Votre inscription au souper-causerie doit être faite au plus tard le jeudi 1er juin afin de réserver votre couvert
Invitation d'Annette Richard
Dans cette courte vidéo, Annette Richard nous invite chaleureusement à ce souper-causerie et nous en présente le thème.
Le souper-causerieL’introduction de la perspective intersubjective en psychanalyse a mené à une nouvelle acceptation de la subjectivité du thérapeute en tant qu’aspect inéluctable d’une relation thérapeutique pleinement engagée affectivement. Ainsi, la régulation affective de la subjectivité du thérapeute influence inévitablement le cours de la thérapie avec ses patients pour le meilleur ou pour le pire.
Ce choix que nous avons fait d’une approche intersubjective nous expose donc de manière vulnérable à des influences que nous ne pouvons pas complètement connaître, maîtriser ou réguler. Tout en voulant et en ayant besoin de maintenir le sentiment que nous sommes des thérapeutes « suffisamment bons », nous avons souvent à négocier avec nous-mêmes de ne pas être à la hauteur de notre idéal de compréhension empathique. De plus, avec chacun de nos patients, nous avons à nous laisser façonner, influencer, avec abandon mais sans sur-accommodement, à devenir le psychothérapeute dont chacun a besoin. Le mélange incessant d’espoir et de désespoir, d’impuissance, de honte, entraîne inévitablement dissociation et états traumatiques pour les deux protagonistes, sinon des efforts paralysants pour les éviter et ce qui semble être l’impossibilité de changer.
C’est la haute mer imprévisible. Parfois elle est calme et la navigation est bonne, et parfois elle est turbulente, agitée. Quelles sont vos ressources pour vous aider à garder le cap, parfois même l’espoir d’arriver à bon port, ou à le retrouver quand vous le perdez? Comment faites-vous? Où puisez-vous les moyens de prendre soin de vous-mêmes, tout en essayant de comprendre et de rejoindre avec empathie vos patients souffrants? Comment retrouvez-vous votre centration et disponibilité affective quand vous la perdez dans des vagues trop vertigineuses? Qu’est-ce qui vous aide? Nous vous invitons à identifier vos multiples ressources de régulation particulières et à entendre celles de vos collègues. Votre répertoire s’en trouvera peut-être validé et élargi.
Le déroulementAu cours de la soirée, deux collègues présenteront un témoignage sur le thème choisi et des échanges informels suivront en grand groupe, et avec votre tablée pendant le repas. La tradition annuelle du GEI de partage de nos expériences de thérapeutes dans un climat à la fois réflexif et festif renforce et enrichit les liens de notre communauté professionnelle.