Souper-causerie 2009
La négociation du « cadre » psychothérapique: accommodations raisonnables ou suraccommodations? (ou tout ce que nous n’osons pas dire sur les difficultés et les motivations à négocier le cadre avec les clients!)
Avec
LES MEMBRES DU GEI
La date: le vendredi 5 juin 2009 à 18h
Le lieu: ITHQ-Hôtel de l'institut, Salle Gérard-Delage, 3535, rue Saint-Denis, Montréal
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En plus des attentes et appréhensions inscrites dans les traumatismes passés, les clients en thérapie sont plus ou moins sceptiques au sujet de la « réalité » ou de l’authenticité de la relation avec le thérapeute. C’est un scepticisme qui s’appuie entre autres sur le cadre de la relation proposée par le thérapeute : le paiement d’honoraires, le temps limité, la fréquence des rencontres, toutes les conditions et limites de la rencontre qui sont présentées explicitement comme protégeant la relation thérapeutique mais qui satisfont implicitement en grande partie les besoins du thérapeute. Certains clients, déjà inscrits dans une dynamique de suraccommodation en rapport à l’Autre idéalisé vont s’adapter, peut-être trop facilement au début, à toutes ces exigences du cadre psychothérapique. D’autres vont être sceptiques et méfiants et vont se soucier du coût, pas juste financier. Ils voudront en négocier les termes, soit passivement en arrivant en retard ou en étirant les départs par exemple, soit explicitement par exemple en s’opposant à la fréquence suggérée par le thérapeute, ou pire encore, en testant nos limites de toutes sortes de manières. En tant que thérapeute, nous sommes alors exposés à nous sentir menacés de nous suraccommoder aux demandes ou pressions du client pour préserver le lien avec celui-ci, et/ou parfois à rigidifier indûment nos exigences en invoquant un rituel « consacré » (pour ne pas dire « sacré ») par l’usage et la théorie.
Suite à l’intérêt suscité par notre souper-causerie de l’année dernière où nous avons abordé les enjeux relationnels liés au paiement de nos honoraires par les clients, nous proposons cette année un élargissement de cette exploration et du partage de nos expériences liées à la négociation du cadre psychothérapique avec les clients. Au GEI, nous croyons, avec notre conférencier de l’année, Richard Geist, que notre sensibilité intersubjective nous amène à remettre en question les prescriptions immuables du cadre de la thérapie pour les voir de plus en plus dans une perspective évolutive qui se négocie continuellement dans chaque dyade particulière. Nous nous retrouvons alors dans une zone de haute incertitude, sur la corde raide, sans l’aide stabilisante des prescriptions traditionnelles. Nous vous proposons d’en parler entre collègues : tout ce que nous n’osons pas dire sur nos difficultés et motivations à négocier le cadre avec nos clients. Un échange libre suivra quelques témoignages préparés par deux ou trois membres du GEI.
Les tarifs de participation ci-dessous incluent le prix du souper, les taxes et le service, sans le vin. La partie causerie de la rencontre commencera dès le début pour se prolonger durant le repas entre collègues. Le stationnement est possible à l’Institut (frais de 15$ à 19$ par carte de crédit seulement) et sur la rue. La station de métro Sherbrooke est à deux pas. Pour participer, vous devrez remplir le coupon d’inscription ci-dessous et l’envoyer, avec votre chèque au nom du GEI, à l’adresse indiquée sur le coupon. Important : nous ne pourrons pas accepter d’inscriptions après le 1er juin. Faites vite!
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